Balance tout hors vivre ensemble

Le cleach vendee globe

La parole est d’argent

“Le vivre ensemble” je profite de cette expression pour évoquer les déclarations en provenance de la libération de la parole des personnes qui ont subi des outrages. Par contre, je ne suis pas apte à qualifier ces gestes, ces propos gênants, humiliants encore moins à juger quoi que soit.

A ce  propos, je voudrais me placer en marge, sur la touche si j’ose  comparer à un ring. En fait, cette image me semble préférable. En effet il ne peut y avoir de liens directs entre esclavage et outrages sexistes et pourtant.

Ainsi, l’échange d’idées serait plus ouvert en ne haussant pas le ton et le débat au niveau des instances du tribunal serait plus adéquat. Bien qu’ici, encore je ne connaisse rien aux mécanismes de la justice et au jugement qui portent les affaires soient correctionnelles soient criminelles.

Le vivre ensemble

Simplement l’idée de vivre ensemble encouragée par des expressions formatées, du genre :” le vivre ensemble” reçoit un signal d’alerte en rupture avec les bonnes intentions.

Comment ferons-nous pour rétablir les relations entre les humains dans la rue?

Je me souviens à la campagne dans ma jeunesse je devais lever mon béret au passage d’un adulte. Ne riez pas vous qui avez moins de vingt ans ! Les leçons de morale s’apprenaient à l’école.

À l’école parlons-en il y avait l’école des garçons et l’école des filles ! Aujourd’hui il ne reste plus que les toilettes qui soient séparées à l’école. Enfin à ce que je crois entendre elles ne sont  plus beaucoup utilisées par soucis de promiscuité !!!

En gros ce dont je me souviens et ce dont j’ai retenu, c’est je pense la notion de respect.

La vie privée

La vie privée prenait une place importante tout autant que la pudeur et par conséquent le respect s’imposait à tous sans faire débat.

Un mot me revient : la “galanterie” savoir “être galant” retenir la porte pour attendre une personne qui vous suit, me semble désuet, ringard. La porte aujourd’hui ressemble à s’y méprendre à la courtoisie sur la route. (Quoique les règles de Survie sur la route font prendre conscience (sauf exceptions) que nous sommes ” tous concernés”.).

Allons-nous suivre les coutumes américaines d’il y a plus de dix ans  qui voulait qu’un homme ne se hasarde pas à monter dans l’ascenseur en même temps qu’une femme?

entrechoquement

Le choc des civilisations, le choc des mixites, le choc des religions pour reprendre “le choc” d’un président (qui a reçu (avec satisfaction semble-t-il en passant le premier prix de l’humour politique), se lézardent avec l’arrivée de nouvelles populations en France.

Les commémorations de janvier ne pansent pas les plaies du vivre ensemble loin s’en faut.

Ou allons-nous?

Devant cette gêne  compréhensive des “gens honnêtes” nous régressons. En brandissant des slogans qui s’adressent aux intrus certes, mais qui bientôt dépasseront l’imagination de ceux qui les ont fomentés. L’étranger c’est l’autre ! (Vieux sketch de Fernand Reynaud) nous trouble l’esprit.

À tel point que les magazines de mode proposent de “refermer” les décolletés. En somme la même réplique qui a fait débat après les attentats de Charlie, où les opinions s’auto-censuraient. Pour obtenir la paix du vivre ensemble.

Alors, la liberté serait-elle de s’incliner, se replier, se faire oublier, tout comme la religion doit s’effacer, supprimer les signes ostentatoires qui pourraient nuire à la laïcité.

Mais où s’arrête la liberté? là où commence celle de son prochain à-t-on appris (souvenirs d’école) !

À qui profite le crime ? Qui agite tout ce monde? Est-ce le nouveau concept du terrorisme à forme intellectuelle ? Va t-on vers le voile et la burka pour tous?

A ce propos, le même Président cité plus haut n’a t-il pas déclaré que la prochaine Marianne serait voilée ? (boutade ! )

De grâce, les fautes doivent être sanctionnées, sans faire de procès d’intention, par l’opinion informée ou surinformée?

Les ministres rendent la justice

Que les ministres convoquent à l’Elysée les contrevenants présumés innocents devient choquant ! Qu’en pensent Mr Guillaume Pepy ? Et  maintenant Mr Emmanuel Besnier ? Qui doit porter le chapeau quand le laisser aller a pris corps au au sein du gouvernement par des  choix politiques et financiers qui devraient faire l’objet de débats bien avant les lampistes.

Je m’en vais lire les fables de La Fontaine en chantant du BRASSENS et du BREL(!)

J Guidaniel

samedi 13 janvier 2018