
Agriculteur en France
Qui est L’agriculteur ? un mot générique qui recouvre toutes les spéculations agricoles, de la vigne à l’élevage à la production du lait etc.
Mais dans tous les cas à l’examen dans la même exploitation agricole française, dans la même entreprise devrait on dire ! On retrouve la même personne « au four et au moulin » pour imager l’activité de ces agriculteurs.
Le nombre d’ exploitations ne cessent de fondre “Tous ne mouraient pas mais tous étaient frappés “….selon la fable de la fontaine …
En effet, dans le monde agricole il y a beaucoup de variantes. Ainsi, l’agriculteur travaille le plus souvent seul, quelquefois avec l’épouse à ses côtés. Notamment dans la production porcine en Bretagne… Du naisseur … À l’éleveur en terminant par l’engraisseur.. Le porc représente une énorme filière , chacune section est structurée. Depuis au moins les années 70 la filière connait la crise de manière cyclique. Les solutions avancées il me semble sont inchangées …subventions, allègement de charges, prêts bonifiés de façon à corriger ce qui parait décidément impossible à faire varier, les prix à la production.
Où sont les débouchés ?
Désorganisation des marchés ?
L’agriculteur isolé ?
Dernier point inconciliable établir un prix de base de production comme il existe un SMIC sur le travail. Chaque nouveau candidat au pouvoir clame des promesses et des solutions le temps des élections …puis retour à la case départ.
Dans les années 1970, l’agriculteur était au centre des discussions, l’Europe, misait sur l’avenir de l’agriculture en France. De plus l’agriculteur allait prendre un nouveau statut, les prêts spéciaux d’élevage, de modernisation, avaient pour but de hisser le revenu de l’agriculteur dans la moyenne des catégories sociaux professionnels.
Les prêts n’ont pas été renouvelés car le constat n’a pas dû être satisfaisant.
Comment ne pas voir, soit un aveuglement à persister, soit une provocation qui suscite la montée du FN, avant de vérifier les résultats des sondages…. Nous sommes loin du souci quotidien de nos agriculteurs. Et à qui profite le crime?
Comment explique t on que l’on légifère sur la gestion des prises de congés des boulangers et aucun intérêt d’utilité publique pour organiser la garantie minimum des prix à la production des agriculteurs.
On en peut penser à nos agriculteurs sans évoquer, la solitude voire la détresse de ces chefs d’exploitation agricole, bien souvent contraint à souscrire des emprunts pour maintenir un matériel plus performant espérant ainsi regagner quelques points de marge.
La météo : les agriculteurs connaissent parfaitement, ils savent jongler avec les éclaircies . Seulement les années se suivent mais ne se ressemblent pas. D’ailleurs le Crédit Agricole analyse toujours trois exercices successifs avant de décider un financement.
Les années de sécheresse existent depuis toujours. 1947 !!! combien de fois les anciens ne l’ont ils pas cité. 1971 puis 1974 avec l’excès en 1976 ont été vécu à la force de la résilience. Rare voire jamais une chambre d’agriculture à fortiori un ministre n’a eu l’idée de construire des retenues pour capter les eaux de pluie , pendant les saisons humides. Non l’irrigation sera fonction des cours d’eaux collatéraux profitant aux riverains.
Aujourd’hui 2019, le constat voire l’aberration conduit à interdire l’arrosage sur les emblavures qui préviennent une catastrophe imminente sans précédent.
Le ministre de l’agriculture derrière la politique commune ?
Jamais l’offre et la demande en agriculture n’a pu trouver un équilibre… Qui se souvient de la pénurie de viande suite aux effets de la prime d’abattage des vaches !!…(année 70).
La politique agricole commune pac a vécu , l’ activité agricole s’oriente vers l’ agriculture biologique , les chefs d’ exploitation ne transmettent pas tous leur exploitation à un jeune agriculteur l’heure de la retraite venue. Bien souvent l’ exploitation agricole est absorbée par son voisin qui recherche coûte que à changer d’échelle…
M Chirac alors, ministre de l agriculture avait importé de la viande d’Argentine en faisant chuter les cours en France ! (comme si en France on savait importer pour réguler la consommation!, mais pas par la production, jamais !)